Yolande Harvey conçois l’école comme un système ou un réseau complexe où chaque élément, dont les jeunes et les enseignants, en font partie. Les interrelations entre ceux-ci, au sein de cette institution, sont une occasion de tisser des liens pour former une communauté, de faire en sorte que les jeunes puissent acquérir de nouvelles compétences et relations pour les amener à forger une partie de leur identité.

Ces interrelation l’amène à parler de réseau. En premier ressort, un réseau désigne au sens concret « un ensemble de lignes entrelacées » et, au figuré « un ensemble de relations ». (Widipédia)

Ces éléments théoriques qui viennent appuyer l’aspect formel de l’œuvre.  »Complexus » se veulent une représentation de la notion de réseau; un entrecroisement de bande d’acier représentatif d’un tissage vue de très près mais dans lequel on aurait enlevé le fil de trame.

Cette œuvre présente un aspect changeant occasionné par les jeux de lumière produit par la course du soleil. En effet, la lumière, à différents moments de la journée, qui frappe les éléments ondulés avec leur surface réfléchissante, procure des ombrages qui font varier l’intensité du gris de l’acier lui donnant ainsi une configuration qui est toujours transitoire. De surcroît, si on se déplace devant l’œuvre, les jeux d’ombres et de lumière se modifient, amenant celle-ci à changer d’aspect constamment. Par le dynamisme de l’œuvre, aucun moment n’est figé.